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Génération sacrifié
21/04/2006 10:10
Sachez que si autant d' jeunes se sacrifient, c' n'est pas pour rien. Y'a aucun plaisir à s' suicider c'est pour assouvir notre faim. Avant la fin d' cette chienne de vie, On espère en vain respirer une meilleur vie enfin quitte à risquer sa vie enfin c'est notre avis. Toute une génération noyée par la fume la solitude Et quand on marche en bande chacun a son vécu son attitude Ses réactions ses pulsions ses ambitions ses directions Le plus souvent dans l' banditisme et l' transactions Pour les gens qui font d' l'argent intelligemment. Quant aux mineurs qui agressent les gens dans la rue méchamment, Un conseil joue pas l' malin avant qu'ce soit trop tard, qu' tu fasse de la taule, Tombe dans la fume l'alcool va à l'école déconne pas Car c'est ta mère qu'en souffrira, tes p'tits frères qu' t'influencera l'état qui en rira. Ecoutes moi fais pas la tête de mule ou conneries sur conneries t'accumules Pendant qu' tu t'la raconte devant tes potes c'est l'système qui t'encule. C'est ridicule. Combien on commencé comme toi Et aujourd'hui plus âgés qu' toi, combien regrettent la chance que t'as Génération sacrifiée j'explique pourquoi c'est comme ça, pourquoi on est comme ça Qu'est-ce qui nous pousse à faire ça. J'vois qu'ils parlent de plus en plus de délinquance à la télé, Laisse-moi m'en mêler j' vais aux débats d' tous ces enculés. Politicards de merde démagogues. Rohff refuse le dialogue. Ils nous prennent pour des mongols, veulent qu'on consulte des psychologues. Ils s' fouttent de not' gueule, nous endorment avec les grands mots français. J'ouvre ma gueule, hardcore révolté au sourcils froncés. J'récite la vie d'tous les jours, ça s' passe au bat des tours, Des citées HLM au ghettos et ces alentours. Hardcore l'décors qui m'entourent. J't'en prie viens faire un tour, tu sais très bien où ça s'trouve, donc ne fais pas d'détours. Approche de la délinquance, des mauvais garçons, la prudence. Fais face aux conséquences d'ton institution, D'ton intelligence, et d'tes circonstances chrétiennes. Etat d'urgence chaotique. Pour les familles d'Afrique entourée que d'racistes et d'flics. En majeur partie, y'a qu'des ceessra, répartis dans la police, justice en tant qu'magistrats. Complices de l'état, et du programme qui nous est imposé, croyant apprivoisé, Dans la prison ceux qui veulent s'opposer. Mais rien à foutre pour les cas sociaux qui sortent du placard, C'est la banqueroute donc on r'vient au point d'départ, sur la même route. Vu qu'rien n'a changé, et qu'sans argent impossible de t'ranger. En France, même avec des papiers t'es qu'un étranger. Sachant qu'ils volent notre oseille, c'qui fait d'leur vie une merveille, Sombre au sommeil dans la misère jusqu'à c'que la mort les réveille, la veille d'la fin du monde L'amour m'a rayé d'son parcours t'es aller en cours C'est rien les risques afin d'trouver une porte de secours Ici personne cri au secours c'est chacun pour soi Où qu'on soit, s'en sortir sans compter sur qui que ce soit Tous dans l'même cas famille nombreuse cette galère Déconcerté par une enfance laborieuse c'est l'échec scolaire. Maintenant c'est la rue qui t'attends au tournant, C'est pas d'ta faute ni celle de tes parents c'est celle du gouvernement Qui fait payer les fiscs les impôts à nos parents à plein pot qui eux travail sans repos. Sachant qu'ils ont des gosses à nourrir, leur scolarité à suivre, Le loyer, l'électricité à payer pour survivre, avec quoi, une misère, comparé à vos salaires. Bandes d'enculés d'vos mères, à cause de vous on fait pleurer nos mères. Comment veux-tu qu'il règne une bonne atmosphère de famille, Qui ai d'l'affection, du bonheur, comme chez vous les che-ri ? Avec une telle situation, y'a d'quoi péter les plombs sous la pression. Vous sacrifiez nos génération. Les jeunes du ghettos soufrent d'une douleur atroce, Qui nous vient du fond du coeur, c'qui nous rend plus féroce. Quand le cont'nu de nos coeur renforce nos conceptions d'la vie, Les mauvaises péripéties, nous endurons endurcis, noircis, renfermés. Notre état d'esprit de rage provoque l'orage qui lui fait couler les larmes comme la pluie. Aujourd'hui, le sang coule autant qu'hier, parc'que l'système pose le même problème qu'hier, Cause des pulsions meurtrières. Les jeunes s'affrontent malgré qu'c'est l'même combat, Deux trains qui s'rencontre à 100 à l'heure ça fait des dégâts, Du carnage, pour le pas nous dressons en âge. Et quand on s'entre-tue c'est pour leur victoire qu'on s'engage. Dans ma rue, y'a des mec qui biz, des p'tits qui jouent au foot, Quand au toxicos qui shit, j'leur fait pas la bise, mais j'les shoot. Parc'que tu vois, moi la came ça m'dégoute, écoute, si toi tu la r'fourgue, C'est ton problème, chacun sa route. En c'qui m'concerne j'ai assez d'poisse pour qu'j'en rajoute, Et j'ajoute, que j'ai foi en Dieu, l'enfer je redoute, j'ai des principes. J'suis pas d'ces types qui s'affirment comme disciples du Cheytane, participent au triomphe de Halam. J'anticipe, ces 6-7 façon de marcher de travers, manière d'la r'mettre à l'endroit, car i'm'la fout à l'envers. Et il s'avère qu'à tout les coups c'est nous qui payeront les risques, Dans ces lieux spéciaux construits pour les cas sociaux, T'as compris, la zonpri, afin d'nous priver d'notre liberté. On fait le nécessaire pour vivre et on survit dans la pauvreté. Mon crew préfère mourir debout que vivre à g'noux. Et ils nous appellent voyoux parc'qu'on déjoue les plans qu'ils projettent sur nous. En gros j'sais c'qu'est le mal et le bien et j'ai vu que nous faire du mal leur faisait du bien. Ils nous ont tout donné pour nous détruire, anéantir, Et à partir de leurs projets ils comptent tout reconstruire. Ils s'tapent des délires sur not' dos, mènent des expériences, Prennent pas conscience qu'ils nuisent gravement à notre existence. Quand j'pense qu'à Vitry à seize ans ça braque des banques, C'qui montre à quel point c'est l'argent qui manque. J'crois qu'ils s'rendent pas compte qu'ils mettent de l'essence dans l'feu, Même les p'tits d'la citée tentent de tricher dans leur jeu. En bas d'la pente, on essaie tous d'grimper comme on peut, Afin d'répondre à nos attente puisqu'on n'peut compter sur eux. Influencé par l'banditisme jeunesse sacrifiée répondez que deviendront les p'tits d'mon quartier Puisque l'problème c'est l'argent, et sans argent c'est malheureux, C'est vrai qu'il pourrit les gens, mais il nous permet d'être plus heureux. Car assoiffé par un bonheur dont on rêve tant, dont on souhaite tant, Paix autant suffisamment pour être contents. Depuis qu'le temps, a pour meilleur amie la réussite, On a trop longtemps attendu donc on procède à l'illicite. On s'incites'entraîne puisqu'on traîne ensemble Vu qu'nos situations s'ressemblent il est normal qu'on s'assemble Ensembles, on fait des choses qu'on aurait jamais voulu faire Et quand ça marche mon frère, c'est sûr qu't'ira l'refaire C'est plus fort que toi sans ça tu n'es rien plus d' moyen T'as froid, t'as faim tu d'viens un galérien qui voit les gens passer, Les belles voitures passer, et là tu t'sens dépassé. Quand tu sens l'temps passer, en silence, tu pète les plombs, Tu perds la raison, très vite t'en trouve une autre celle de la tentation pour l'évasion. Tragique destin, quand tu as pour option la rue À l'école tu n'comprends rien parc'qu'au fond tu suis plus Donc t'abandonne, et laisse ça pour tes petits frères En espérant que tes petites frères vont faire c'que tu n'as pu faire V'la qu'tu tombe dans l'alcool spliff c'qui n'arrange pas les choses T'es toi fatigué impulsif,qui revendique une vie en rose Rabza, renoi c'est vrai qu'ce mode de vie est insensé, Mais une fois compris c'qu'on prône, c'est soit nous enfoncer Si tu veux pas comprendre, c'est qu't'es un peu défoncé Une fois j'ai réalisé enfin dans quel fossé tu t'es lancé J'crois pas qu'c'est le destin qui veut qu'tu cours à ta perte Mais le système qui fait de sorte à c'que tu t'jette dans la merde Puis tu refuse de t'soumettre, et ça ils l'acceptent pas T'es pas chez toi, donc ils envoient leur fils avec toi La police tourne jours et nuits te voit galèrer Comme tu joues les caïds dans la rue on t'a déjà repéré Pour un p'tit bout de drogue douce, tu pourrais finir au poste Juste pour t'casser les couilles, poussé à bout tu riposte Et là t'as perdu, six millions d'façons d'nettoyer les rues - La France aux français- les immigrés n'en ont jamais voulu Dans ma rue, on a des babtou qu'ont perdu la boule Ils s'en battent les yeukou, parc'que leur propre bled les refoule J'parle pas d'ces bouffons qui ont tout qui s'laisse engrainer Mais ceux qui n'ont rien comme nous, ont la rue pour destinée C'est triste, ce vice finit par nous avoir Plus tu persiste plus t'accentue la sentence du pouvoir Que j'sois responsable de toutes nos contraintes, Ils portent atteinte à nos vies laisse pas d'henpreinte q'un homicide, et bien réfléchit. Je sens la crainte en observant de loin les gamins, Quand j'repense à hier en voyant aujourd'hui j'imagine demain. Sur le terrain, il' voudront nous abattre comme du bétail, On f'ra la guerre dans nos quartiers, transformés en champs d'batailles. Vu qu'pour un rien, ils déconne le P38 pour braquer, par moi j'ai un, C'est pas à un alcoolique qui faut refiler un tar-pé. Une forte pensé aux autres tués d'la mains d'la police, Protégée par la loi écrite sûrement par la main d'un raciste. Pour tous mes frères incarcéré au microphone j'insiste, J'suis pas venu là en tant qu'humaniste, mais en tant qu'soldat qui résiste. Même si on en a marre qu'ils ont tourné nos vies en cauchemars Nous perdont pas espoirs, nous resterons débrouillards. J'pense qu'à l'avenir, faudra penser à construire d'autres prisons, Parc'que l'béton voit grandir sur lui des nouvelles générations. Ouais j'te parle des marmots qui jouent au foot à la citée, hein ! Pour l'instant ils sont inconscients, mais bientôt ils s'ront conscient qu'sans argent tu n'es rien Et ils f'ront tout pour en avoir comme nous ils vont s'démerder Hein, j'vais pas t'faire un dessin Et ils auront ces idées aux grands d'quartiers Et avec fierté ils en parleont comme beaucoup aujourd'hui. Tu vois, pourtant au départ on était tous des bébés innocents
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Génération sacrifié
21/04/2006 10:10
Sachez que si autant d' jeunes se sacrifient, c' n'est pas pour rien. Y'a aucun plaisir à s' suicider c'est pour assouvir notre faim. Avant la fin d' cette chienne de vie, On espère en vain respirer une meilleur vie enfin quitte à risquer sa vie enfin c'est notre avis. Toute une génération noyée par la fume la solitude Et quand on marche en bande chacun a son vécu son attitude Ses réactions ses pulsions ses ambitions ses directions Le plus souvent dans l' banditisme et l' transactions Pour les gens qui font d' l'argent intelligemment. Quant aux mineurs qui agressent les gens dans la rue méchamment, Un conseil joue pas l' malin avant qu'ce soit trop tard, qu' tu fasse de la taule, Tombe dans la fume l'alcool va à l'école déconne pas Car c'est ta mère qu'en souffrira, tes p'tits frères qu' t'influencera l'état qui en rira. Ecoutes moi fais pas la tête de mule ou conneries sur conneries t'accumules Pendant qu' tu t'la raconte devant tes potes c'est l'système qui t'encule. C'est ridicule. Combien on commencé comme toi Et aujourd'hui plus âgés qu' toi, combien regrettent la chance que t'as Génération sacrifiée j'explique pourquoi c'est comme ça, pourquoi on est comme ça Qu'est-ce qui nous pousse à faire ça. J'vois qu'ils parlent de plus en plus de délinquance à la télé, Laisse-moi m'en mêler j' vais aux débats d' tous ces enculés. Politicards de merde démagogues. Rohff refuse le dialogue. Ils nous prennent pour des mongols, veulent qu'on consulte des psychologues. Ils s' fouttent de not' gueule, nous endorment avec les grands mots français. J'ouvre ma gueule, hardcore révolté au sourcils froncés. J'récite la vie d'tous les jours, ça s' passe au bat des tours, Des citées HLM au ghettos et ces alentours. Hardcore l'décors qui m'entourent. J't'en prie viens faire un tour, tu sais très bien où ça s'trouve, donc ne fais pas d'détours. Approche de la délinquance, des mauvais garçons, la prudence. Fais face aux conséquences d'ton institution, D'ton intelligence, et d'tes circonstances chrétiennes. Etat d'urgence chaotique. Pour les familles d'Afrique entourée que d'racistes et d'flics. En majeur partie, y'a qu'des ceessra, répartis dans la police, justice en tant qu'magistrats. Complices de l'état, et du programme qui nous est imposé, croyant apprivoisé, Dans la prison ceux qui veulent s'opposer. Mais rien à foutre pour les cas sociaux qui sortent du placard, C'est la banqueroute donc on r'vient au point d'départ, sur la même route. Vu qu'rien n'a changé, et qu'sans argent impossible de t'ranger. En France, même avec des papiers t'es qu'un étranger. Sachant qu'ils volent notre oseille, c'qui fait d'leur vie une merveille, Sombre au sommeil dans la misère jusqu'à c'que la mort les réveille, la veille d'la fin du monde L'amour m'a rayé d'son parcours t'es aller en cours C'est rien les risques afin d'trouver une porte de secours Ici personne cri au secours c'est chacun pour soi Où qu'on soit, s'en sortir sans compter sur qui que ce soit Tous dans l'même cas famille nombreuse cette galère Déconcerté par une enfance laborieuse c'est l'échec scolaire. Maintenant c'est la rue qui t'attends au tournant, C'est pas d'ta faute ni celle de tes parents c'est celle du gouvernement Qui fait payer les fiscs les impôts à nos parents à plein pot qui eux travail sans repos. Sachant qu'ils ont des gosses à nourrir, leur scolarité à suivre, Le loyer, l'électricité à payer pour survivre, avec quoi, une misère, comparé à vos salaires. Bandes d'enculés d'vos mères, à cause de vous on fait pleurer nos mères. Comment veux-tu qu'il règne une bonne atmosphère de famille, Qui ai d'l'affection, du bonheur, comme chez vous les che-ri ? Avec une telle situation, y'a d'quoi péter les plombs sous la pression. Vous sacrifiez nos génération. Les jeunes du ghettos soufrent d'une douleur atroce, Qui nous vient du fond du coeur, c'qui nous rend plus féroce. Quand le cont'nu de nos coeur renforce nos conceptions d'la vie, Les mauvaises péripéties, nous endurons endurcis, noircis, renfermés. Notre état d'esprit de rage provoque l'orage qui lui fait couler les larmes comme la pluie. Aujourd'hui, le sang coule autant qu'hier, parc'que l'système pose le même problème qu'hier, Cause des pulsions meurtrières. Les jeunes s'affrontent malgré qu'c'est l'même combat, Deux trains qui s'rencontre à 100 à l'heure ça fait des dégâts, Du carnage, pour le pas nous dressons en âge. Et quand on s'entre-tue c'est pour leur victoire qu'on s'engage. Dans ma rue, y'a des mec qui biz, des p'tits qui jouent au foot, Quand au toxicos qui shit, j'leur fait pas la bise, mais j'les shoot. Parc'que tu vois, moi la came ça m'dégoute, écoute, si toi tu la r'fourgue, C'est ton problème, chacun sa route. En c'qui m'concerne j'ai assez d'poisse pour qu'j'en rajoute, Et j'ajoute, que j'ai foi en Dieu, l'enfer je redoute, j'ai des principes. J'suis pas d'ces types qui s'affirment comme disciples du Cheytane, participent au triomphe de Halam. J'anticipe, ces 6-7 façon de marcher de travers, manière d'la r'mettre à l'endroit, car i'm'la fout à l'envers. Et il s'avère qu'à tout les coups c'est nous qui payeront les risques, Dans ces lieux spéciaux construits pour les cas sociaux, T'as compris, la zonpri, afin d'nous priver d'notre liberté. On fait le nécessaire pour vivre et on survit dans la pauvreté. Mon crew préfère mourir debout que vivre à g'noux. Et ils nous appellent voyoux parc'qu'on déjoue les plans qu'ils projettent sur nous. En gros j'sais c'qu'est le mal et le bien et j'ai vu que nous faire du mal leur faisait du bien. Ils nous ont tout donné pour nous détruire, anéantir, Et à partir de leurs projets ils comptent tout reconstruire. Ils s'tapent des délires sur not' dos, mènent des expériences, Prennent pas conscience qu'ils nuisent gravement à notre existence. Quand j'pense qu'à Vitry à seize ans ça braque des banques, C'qui montre à quel point c'est l'argent qui manque. J'crois qu'ils s'rendent pas compte qu'ils mettent de l'essence dans l'feu, Même les p'tits d'la citée tentent de tricher dans leur jeu. En bas d'la pente, on essaie tous d'grimper comme on peut, Afin d'répondre à nos attente puisqu'on n'peut compter sur eux. Influencé par l'banditisme jeunesse sacrifiée répondez que deviendront les p'tits d'mon quartier Puisque l'problème c'est l'argent, et sans argent c'est malheureux, C'est vrai qu'il pourrit les gens, mais il nous permet d'être plus heureux. Car assoiffé par un bonheur dont on rêve tant, dont on souhaite tant, Paix autant suffisamment pour être contents. Depuis qu'le temps, a pour meilleur amie la réussite, On a trop longtemps attendu donc on procède à l'illicite. On s'incites'entraîne puisqu'on traîne ensemble Vu qu'nos situations s'ressemblent il est normal qu'on s'assemble Ensembles, on fait des choses qu'on aurait jamais voulu faire Et quand ça marche mon frère, c'est sûr qu't'ira l'refaire C'est plus fort que toi sans ça tu n'es rien plus d' moyen T'as froid, t'as faim tu d'viens un galérien qui voit les gens passer, Les belles voitures passer, et là tu t'sens dépassé. Quand tu sens l'temps passer, en silence, tu pète les plombs, Tu perds la raison, très vite t'en trouve une autre celle de la tentation pour l'évasion. Tragique destin, quand tu as pour option la rue À l'école tu n'comprends rien parc'qu'au fond tu suis plus Donc t'abandonne, et laisse ça pour tes petits frères En espérant que tes petites frères vont faire c'que tu n'as pu faire V'la qu'tu tombe dans l'alcool spliff c'qui n'arrange pas les choses T'es toi fatigué impulsif,qui revendique une vie en rose Rabza, renoi c'est vrai qu'ce mode de vie est insensé, Mais une fois compris c'qu'on prône, c'est soit nous enfoncer Si tu veux pas comprendre, c'est qu't'es un peu défoncé Une fois j'ai réalisé enfin dans quel fossé tu t'es lancé J'crois pas qu'c'est le destin qui veut qu'tu cours à ta perte Mais le système qui fait de sorte à c'que tu t'jette dans la merde Puis tu refuse de t'soumettre, et ça ils l'acceptent pas T'es pas chez toi, donc ils envoient leur fils avec toi La police tourne jours et nuits te voit galèrer Comme tu joues les caïds dans la rue on t'a déjà repéré Pour un p'tit bout de drogue douce, tu pourrais finir au poste Juste pour t'casser les couilles, poussé à bout tu riposte Et là t'as perdu, six millions d'façons d'nettoyer les rues - La France aux français- les immigrés n'en ont jamais voulu Dans ma rue, on a des babtou qu'ont perdu la boule Ils s'en battent les yeukou, parc'que leur propre bled les refoule J'parle pas d'ces bouffons qui ont tout qui s'laisse engrainer Mais ceux qui n'ont rien comme nous, ont la rue pour destinée C'est triste, ce vice finit par nous avoir Plus tu persiste plus t'accentue la sentence du pouvoir Que j'sois responsable de toutes nos contraintes, Ils portent atteinte à nos vies laisse pas d'henpreinte q'un homicide, et bien réfléchit. Je sens la crainte en observant de loin les gamins, Quand j'repense à hier en voyant aujourd'hui j'imagine demain. Sur le terrain, il' voudront nous abattre comme du bétail, On f'ra la guerre dans nos quartiers, transformés en champs d'batailles. Vu qu'pour un rien, ils déconne le P38 pour braquer, par moi j'ai un, C'est pas à un alcoolique qui faut refiler un tar-pé. Une forte pensé aux autres tués d'la mains d'la police, Protégée par la loi écrite sûrement par la main d'un raciste. Pour tous mes frères incarcéré au microphone j'insiste, J'suis pas venu là en tant qu'humaniste, mais en tant qu'soldat qui résiste. Même si on en a marre qu'ils ont tourné nos vies en cauchemars Nous perdont pas espoirs, nous resterons débrouillards. J'pense qu'à l'avenir, faudra penser à construire d'autres prisons, Parc'que l'béton voit grandir sur lui des nouvelles générations. Ouais j'te parle des marmots qui jouent au foot à la citée, hein ! Pour l'instant ils sont inconscients, mais bientôt ils s'ront conscient qu'sans argent tu n'es rien Et ils f'ront tout pour en avoir comme nous ils vont s'démerder Hein, j'vais pas t'faire un dessin Et ils auront ces idées aux grands d'quartiers Et avec fierté ils en parleont comme beaucoup aujourd'hui. Tu vois, pourtant au départ on était tous des bébés innocents
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2 victimes / 1 coupable
21/04/2006 10:06
J'habite dans un duplex à Manhattan au coin de la 63ème Jeune cadre diplômé, mes bureaux sont dans un gratte ciel, Ce matin de très bonne humeur je me sens, Nous sommes au mois de septembre, le 11 il me semble En quittant la maison je laisse ma vie derrière moi, Sans même le savoir j'embrasse ma fille pour la dernière fois, Comme toujours je dis bonjour à la femme de ménage En ouvrant mes bureaux du 152ème étage Je suis le BOSS celui qui parle au bout de la table, J'en suis tout fier, bref il est 8h00 et bientôt des poussières...
J'ai entendu un bruit impossible à décrire, En une seconde, une secousse, des cris, des appels au secours, De la fumée dans les yeux et dans le bide, Triste choix, brûler dans le feu ou se jeter dans le vide, Asphyxier, j'ai posé mes yeux dans le ciel, Puis j'ai opté pour un vol plané du 152ème...
"L'apocalypse en dimension réelle.. Il y aura l'avant et l'après 11 septembre 2001, Avec des différences entre les terroristes et ceux qui les protégent En ce moment on entend au-dessus de Kaboul, les bombardiers B52 américains, Ce sont surtout les enfants qui ont besoin de soins... Les habitations ont été toutes détruites et les habitants survivent dans ces amas de ruines..."
Je viens du pays des cagoules, là où les obus éclaboussent J'habite Kaboul et j'ai 12 ans, appelez-moi Mouss, Les familles sont parties, les soldats sont parterre Le centre ville est en ruine, même l'école s'est faite bombarder J'ai demandé à Dieu de m'épauler, ce que vous voyez à la télé Moi je l'ai vu en ouvrant mes volets Comme tous les jours, j'irai déblayer les ruines, Comme chaque soir, les échanges de tirs vont éclairer mes nuits J'ai 6 frères et soeurs, j'ai peur que la mort nous sépare, C'est difficile, alors je prie pour que les missiles nous épargnent Je rêve de l'université, d'un job à mi-temps, Ici les gosses précoces deviennent adultes à 8 ans, Victimes d'une guerre dont j'ignore les causes, Des fois je fais du vélo, mais je slalome entre les corps Mon père pense que le pays a tout à perdre Espérant comme chacun que la guerre nous foute la paix
"La maison blanche, le président Bush n'y était pas Notamment pour évoquer les possibles représailles des Etats-Unis, c'est ce que tout le monde attend maintenant Le président américain a juré dès hier soir de venger les milliers de victimes de ces terribles attentats, on écoute Georges Bush: Notre armée partout dans le monde est en état d'alerte maximale"
Je m'appelle Georges, je réside à la maison blanche J'ai fait la guerre sans motif, de temps en temps ma raison flanche, Je suis dans le pétrin, j'ai l'ONU sur les épaules Je me regarde en face dans la glace, même si je tue pour du pétrole En vérité j'ai la haine, je veux la tête à Ben Laden Je suis fier, je mens quand je dis que j'aime la paix, Dans les livres d'histoire, j'aurai laissé mon nom, Je suis le président Cow-boy je déclare la guerre plus vite que mon ombre Je fais croire à mon peuple que les barbus veulent frapper l'Amérique Pour être sûr de taper John Kerry, Je suis le shérif du monde, le chef, le justicier, le commissaire J'ai un caniche qui s'appelle Tony Blair Je tue des condamnés par injection à la piquouse Partout où je passe on me déroule un tapis rouge Je mérite le prix Nobel des belles promesses, Je suis en tort mais je m'endors sans problème
Commentaire de ztererey (24/04/2006 09:20) :
salle fou tu as tou ecri
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de mauvaise augure
21/04/2006 09:09
Les négros veulent prendre ma place, ma tek, mes rimes au plasma ; mec on est àl quoi wesh arrête de m'check. Le choc débute et y'aura pas qu'moi, mac les putes à chaque beat. J'déboule et puis ça chuchote comme au parloir 92 pour le fief, i pour injection Ma génération, shit, violence et sexe. Les lois, les droits, j'me les donne, pour m'aider, j'demande à sonne-per B20BA/02R. À part aux frères qui shootent les harkis, veulent avancer, squattent le parking, s'méfient des s'ringues vides Ç's'ra la tabaski si tu m'invites j'repars jamais les mains vides, official depuis les premiers Starsky.
J'suis différent, 1er qu'en sport et en chant, délinquant, on rentre à l'heure où les oiseaux chantent Pas méchant mais nocif, franchis pas nos sites, évite un génocide, on rate jamais nos cibles Mon arrivée, violemment annoncée Du zoo, de la zone arrive un poison T'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure; j'm'endors avec ces putains d'oiseaux.
J'te raconte que c'que je connais, ça va du bled à ma queue, t'étonnes pas si c'est la même si c'est la merde, avec un peu ou beaucoup d'pesos. La même chose, loin d'être parfait. Ne jamais cracher dans mon mafé, fais c'que tu sais faire, fermer ta gueule, parler dans mon dos, essayer d'prendre les commandes en suçant mon commando. Usé par les mauvaises langues mais rusé j'use de la risée pour t'arroser si tu veux juger bouge. J'suis l'MC scolarisé, change mon instruction en polar et tu savais qu'j'arrivais depuis qu'tu suçais l'pouce. Bon écoute, j'avoue si j'pouvais tout r'faire, j'niquerais les girophares, Yaye j'essuierais tes joues. J'porte le fer, j'change de flow, j'change de putes, j'change de puces, j'change de conso, donc change de but, mets pas ton string dans ma sauce, putain on mange pas l'même riz, essuie le sang l'urine et descend du ring.
J'suis différent, 1er qu'en sport et en chant, délinquant, on rentre à l'heure où les oiseaux chantent Pas méchant mais nocif, franchis pas nos sites, évite un génocide, on rate jamais nos cibles Mon arrivée, violemment annoncée Du zoo, de la zone arrive un poison T'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure; j'm'endors avec ces putains d'oiseaux. (2x)
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Garde le pêche
21/04/2006 09:07
Les Mc sont fauchés Prisonniers dans leur rôle Négro cherche pas à savoir Combien j' pèse en euros Personne je ne vénère Le bedo calme mes nerfs Les rappeurs ont l' cul gercé depuis que j'exerce Et on a percé Tout seul Moi et mes partenaires Le rap français a trouvé sont flow par-terre Nos chicos rayent le parquet Otage rançon hélicoptère J'ai du calcaire dans les artères Un coeur de pierre Tu peux pas stopper la musique C'est elle qui m'a Ecartée de l'illicite 92'i-roshima J'suis un sérum de vérité Les menteurs m'empoissonnent J'suis armé alcoolisé J'm' arrache au Colisée homme Fusil à pompe baïonnette Viens dans mes pompes malhonnêtes L'Etat c'est Geppeto J'suis l' ghetto marionnette La street mon baromètre T'es KO t'es mort mec Essayes pas de clasher Tu n' vas pas t'en remettre
Tu veux frimer tu veux teste Garde la pêche Depuis le crime paie zéro défait Garde la pêche Tu veux que j' vienne rapper gratos Garde la pêche Ici c'est Los Ralhamos Garde la pêche
Le destin fait la loi Sélection naturelle Ma mère c'est mon père J'suis number one pour elle L'argent le pouvoir C'est le nerf de la guerre J'vais la faire t'as gagné Pour la chair de ma chair Je n' veux pas qu'on m'enterre Au Père Lachaise Doré est le trône Electrique est la chaise Gorée c'est ma terre L'égalité c'est ma lutte Ce combat contre moi même Je perds c'est ma chute Si t'es sérieuse t'es ma meuf Sinon t'es ma pute Périlleuse est la street J'ai un gun dans mon fut' J'ai crié mon avis Maquillé mes pratiques Aquatique sont les Mc Paris n'est pas si magique
T'es sur écoute tu veux mon phone Garde la pêche Tu veux baiser sans sucer boufonne Garde la pêche Au lieu d' la vendre tu la sniff Garde la pêche Tu voudrais que j'taff pour le SMIC Garde la pêche Sans diplome sais dire que wesh wesh Garde la pêche T'as pas d' mandat t'est au hèbs Garde la pêche Tu veux monter sur le ring Garde la pêche Tu veux faire un featuring Garde la pêche
J'voyage en 1ere Mes disques d'or dans la soute Le rap français le hip hop J'en ai rien à foutre J'suis meilleur que Molière Tatoué sans musselière J' prône mon beaf M'arracher changer d' fuseau horaire J'ai commencé au départ je ne valais rien Si tu nous veux tu nous payes On s'en bat les reins T'as vu tu verra mon blaze dans une garde à vue Retenue détenue rien n' se passe comme prévu J'fais des tubes pépères J'suis tellement coté p'tite pute Que tu veux teste B2O pour te faire de la pub Quand ça tire tu cavales Avale quand j'éjacule Il serait mieux pour tout monde Que mes troupes se reculent
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