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rap et R.N.B. non stop!!
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rap et R.N.B. non stop!!

VIP-Blog de aragorn97
  • 66 articles publiés
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  • Créé le : 15/04/2006 14:28
    Modifié : 24/05/2006 19:30

    Garçon (10 ans)
    Origine : strasbourg
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    Génération sacrifié

    21/04/2006 10:10

    Génération sacrifié



    Sachez que si autant d' jeunes se sacrifient, c' n'est pas pour rien.
    Y'a aucun plaisir à s' suicider c'est pour assouvir notre faim.
    Avant la fin d' cette chienne de vie,
    On espère en vain respirer une meilleur vie enfin quitte à risquer sa vie enfin c'est notre avis.
    Toute une génération noyée par la fume la solitude
    Et quand on marche en bande chacun a son vécu son attitude
    Ses réactions ses pulsions ses ambitions ses directions
    Le plus souvent dans l' banditisme et l' transactions
    Pour les gens qui font d' l'argent intelligemment.
    Quant aux mineurs qui agressent les gens dans la rue méchamment,
    Un conseil joue pas l' malin avant qu'ce soit trop tard, qu' tu fasse de la taule,
    Tombe dans la fume l'alcool va à l'école déconne pas
    Car c'est ta mère qu'en souffrira, tes p'tits frères qu' t'influencera l'état qui en rira.
    Ecoutes moi fais pas la tête de mule ou conneries sur conneries t'accumules
    Pendant qu' tu t'la raconte devant tes potes c'est l'système qui t'encule.
    C'est ridicule. Combien on commencé comme toi
    Et aujourd'hui plus âgés qu' toi, combien regrettent la chance que t'as
    Génération sacrifiée j'explique pourquoi c'est comme ça, pourquoi on est comme ça
    Qu'est-ce qui nous pousse à faire ça.
    J'vois qu'ils parlent de plus en plus de délinquance à la télé,
    Laisse-moi m'en mêler j' vais aux débats d' tous ces enculés.
    Politicards de merde démagogues. Rohff refuse le dialogue.
    Ils nous prennent pour des mongols, veulent qu'on consulte des psychologues.
    Ils s' fouttent de not' gueule, nous endorment avec les grands mots français.
    J'ouvre ma gueule, hardcore révolté au sourcils froncés.
    J'récite la vie d'tous les jours, ça s' passe au bat des tours,
    Des citées HLM au ghettos et ces alentours.
    Hardcore l'décors qui m'entourent.
    J't'en prie viens faire un tour, tu sais très bien où ça s'trouve, donc ne fais pas d'détours.
    Approche de la délinquance, des mauvais garçons, la prudence.
    Fais face aux conséquences d'ton institution,
    D'ton intelligence, et d'tes circonstances chrétiennes.
    Etat d'urgence chaotique. Pour les familles d'Afrique entourée que d'racistes et d'flics.
    En majeur partie, y'a qu'des ceessra, répartis dans la police, justice en tant qu'magistrats.
    Complices de l'état, et du programme qui nous est imposé, croyant apprivoisé,
    Dans la prison ceux qui veulent s'opposer.
    Mais rien à foutre pour les cas sociaux qui sortent du placard,
    C'est la banqueroute donc on r'vient au point d'départ, sur la même route.
    Vu qu'rien n'a changé, et qu'sans argent impossible de t'ranger.
    En France, même avec des papiers t'es qu'un étranger.
    Sachant qu'ils volent notre oseille, c'qui fait d'leur vie une merveille,
    Sombre au sommeil dans la misère jusqu'à c'que la mort les réveille, la veille d'la fin du monde
    L'amour m'a rayé d'son parcours t'es aller en cours
    C'est rien les risques afin d'trouver une porte de secours
    Ici personne cri au secours c'est chacun pour soi
    Où qu'on soit, s'en sortir sans compter sur qui que ce soit
    Tous dans l'même cas famille nombreuse cette galère
    Déconcerté par une enfance laborieuse c'est l'échec scolaire.
    Maintenant c'est la rue qui t'attends au tournant,
    C'est pas d'ta faute ni celle de tes parents c'est celle du gouvernement
    Qui fait payer les fiscs les impôts à nos parents à plein pot qui eux travail sans repos.
    Sachant qu'ils ont des gosses à nourrir, leur scolarité à suivre,
    Le loyer, l'électricité à payer pour survivre, avec quoi, une misère, comparé à vos salaires.
    Bandes d'enculés d'vos mères, à cause de vous on fait pleurer nos mères.
    Comment veux-tu qu'il règne une bonne atmosphère de famille,
    Qui ai d'l'affection, du bonheur, comme chez vous les che-ri ?
    Avec une telle situation, y'a d'quoi péter les plombs sous la pression.
    Vous sacrifiez nos génération.
    Les jeunes du ghettos soufrent d'une douleur atroce,
    Qui nous vient du fond du coeur, c'qui nous rend plus féroce.
    Quand le cont'nu de nos coeur renforce nos conceptions d'la vie,
    Les mauvaises péripéties, nous endurons endurcis, noircis, renfermés.
    Notre état d'esprit de rage provoque l'orage qui lui fait couler les larmes comme la pluie.
    Aujourd'hui, le sang coule autant qu'hier, parc'que l'système pose le même problème qu'hier,
    Cause des pulsions meurtrières.
    Les jeunes s'affrontent malgré qu'c'est l'même combat,
    Deux trains qui s'rencontre à 100 à l'heure ça fait des dégâts,
    Du carnage, pour le pas nous dressons en âge.
    Et quand on s'entre-tue c'est pour leur victoire qu'on s'engage.
    Dans ma rue, y'a des mec qui biz, des p'tits qui jouent au foot,
    Quand au toxicos qui shit, j'leur fait pas la bise, mais j'les shoot.
    Parc'que tu vois, moi la came ça m'dégoute, écoute, si toi tu la r'fourgue,
    C'est ton problème, chacun sa route.
    En c'qui m'concerne j'ai assez d'poisse pour qu'j'en rajoute,
    Et j'ajoute, que j'ai foi en Dieu, l'enfer je redoute, j'ai des principes.
    J'suis pas d'ces types qui s'affirment comme disciples du Cheytane, participent au triomphe de Halam.
    J'anticipe, ces 6-7 façon de marcher de travers, manière d'la r'mettre à l'endroit, car i'm'la fout à l'envers.
    Et il s'avère qu'à tout les coups c'est nous qui payeront les risques,
    Dans ces lieux spéciaux construits pour les cas sociaux,
    T'as compris, la zonpri, afin d'nous priver d'notre liberté.
    On fait le nécessaire pour vivre et on survit dans la pauvreté.
    Mon crew préfère mourir debout que vivre à g'noux.
    Et ils nous appellent voyoux parc'qu'on
    déjoue les plans qu'ils projettent sur nous.
    En gros j'sais c'qu'est le mal et le bien
    et j'ai vu que nous faire du mal leur faisait du bien.
    Ils nous ont tout donné pour nous détruire, anéantir,
    Et à partir de leurs projets ils comptent tout reconstruire.
    Ils s'tapent des délires sur not' dos, mènent des expériences,
    Prennent pas conscience qu'ils nuisent gravement à notre existence.
    Quand j'pense qu'à Vitry à seize ans ça braque des banques,
    C'qui montre à quel point c'est l'argent qui manque.
    J'crois qu'ils s'rendent pas compte qu'ils mettent de l'essence dans l'feu,
    Même les p'tits d'la citée tentent de tricher dans leur jeu.
    En bas d'la pente, on essaie tous d'grimper comme on peut,
    Afin d'répondre à nos attente puisqu'on n'peut compter sur eux.
    Influencé par l'banditisme jeunesse sacrifiée
    répondez que deviendront les p'tits d'mon quartier
    Puisque l'problème c'est l'argent, et sans argent c'est malheureux,
    C'est vrai qu'il pourrit les gens, mais il nous permet d'être plus heureux.
    Car assoiffé par un bonheur dont on rêve tant, dont on souhaite tant,
    Paix autant suffisamment pour être contents.
    Depuis qu'le temps, a pour meilleur amie la réussite,
    On a trop longtemps attendu donc on procède à l'illicite.
    On s'incites'entraîne puisqu'on traîne ensemble
    Vu qu'nos situations s'ressemblent il est normal qu'on s'assemble
    Ensembles, on fait des choses qu'on aurait jamais voulu faire
    Et quand ça marche mon frère, c'est sûr qu't'ira l'refaire
    C'est plus fort que toi sans ça tu n'es rien plus d' moyen
    T'as froid, t'as faim tu d'viens un galérien qui voit les gens passer,
    Les belles voitures passer, et là tu t'sens dépassé.
    Quand tu sens l'temps passer, en silence, tu pète les plombs,
    Tu perds la raison, très vite t'en trouve une autre celle de la tentation pour l'évasion.
    Tragique destin, quand tu as pour option la rue
    À l'école tu n'comprends rien parc'qu'au fond tu suis plus
    Donc t'abandonne, et laisse ça pour tes petits frères
    En espérant que tes petites frères vont faire c'que tu n'as pu faire
    V'la qu'tu tombe dans l'alcool spliff c'qui n'arrange pas les choses
    T'es toi fatigué impulsif,qui revendique une vie en rose
    Rabza, renoi c'est vrai qu'ce mode de vie est insensé,
    Mais une fois compris c'qu'on prône, c'est soit nous enfoncer
    Si tu veux pas comprendre, c'est qu't'es un peu défoncé
    Une fois j'ai réalisé enfin dans quel fossé tu t'es lancé
    J'crois pas qu'c'est le destin qui veut qu'tu cours à ta perte
    Mais le système qui fait de sorte à c'que tu t'jette dans la merde
    Puis tu refuse de t'soumettre, et ça ils l'acceptent pas
    T'es pas chez toi, donc ils envoient leur fils avec toi
    La police tourne jours et nuits te voit galèrer
    Comme tu joues les caïds dans la rue on t'a déjà repéré
    Pour un p'tit bout de drogue douce, tu pourrais finir au poste
    Juste pour t'casser les couilles, poussé à bout tu riposte
    Et là t'as perdu, six millions d'façons d'nettoyer les rues
    - La France aux français- les immigrés n'en ont jamais voulu
    Dans ma rue, on a des babtou qu'ont perdu la boule
    Ils s'en battent les yeukou, parc'que leur propre bled les refoule
    J'parle pas d'ces bouffons qui ont tout qui s'laisse engrainer
    Mais ceux qui n'ont rien comme nous, ont la rue pour destinée
    C'est triste, ce vice finit par nous avoir
    Plus tu persiste plus t'accentue la sentence du pouvoir
    Que j'sois responsable de toutes nos contraintes,
    Ils portent atteinte à nos vies laisse pas d'henpreinte q'un
    homicide, et bien réfléchit.
    Je sens la crainte en observant de loin les gamins,
    Quand j'repense à hier en voyant aujourd'hui j'imagine demain.
    Sur le terrain, il' voudront nous abattre comme du bétail,
    On f'ra la guerre dans nos quartiers, transformés en champs d'batailles.
    Vu qu'pour un rien, ils déconne le P38 pour braquer, par moi j'ai un,
    C'est pas à un alcoolique qui faut refiler un tar-pé.
    Une forte pensé aux autres tués d'la mains d'la police,
    Protégée par la loi écrite sûrement par la main d'un raciste.
    Pour tous mes frères incarcéré au microphone j'insiste,
    J'suis pas venu là en tant qu'humaniste, mais en tant qu'soldat qui résiste.
    Même si on en a marre qu'ils ont tourné nos vies en cauchemars
    Nous perdont pas espoirs, nous resterons débrouillards.
    J'pense qu'à l'avenir, faudra penser à construire d'autres prisons,
    Parc'que l'béton voit grandir sur lui des nouvelles générations.
    Ouais j'te parle des marmots qui jouent au foot à la citée, hein !
    Pour l'instant ils sont inconscients, mais bientôt ils s'ront conscient qu'sans argent tu n'es rien
    Et ils f'ront tout pour en avoir comme
    nous ils vont s'démerder
    Hein, j'vais pas t'faire un dessin
    Et ils auront ces idées aux grands d'quartiers
    Et avec fierté ils en parleont comme beaucoup aujourd'hui.
    Tu vois, pourtant au départ on était tous des bébés innocents

     





     
     


     

    Génération sacrifié

    21/04/2006 10:10

    Génération sacrifié



    Sachez que si autant d' jeunes se sacrifient, c' n'est pas pour rien.
    Y'a aucun plaisir à s' suicider c'est pour assouvir notre faim.
    Avant la fin d' cette chienne de vie,
    On espère en vain respirer une meilleur vie enfin quitte à risquer sa vie enfin c'est notre avis.
    Toute une génération noyée par la fume la solitude
    Et quand on marche en bande chacun a son vécu son attitude
    Ses réactions ses pulsions ses ambitions ses directions
    Le plus souvent dans l' banditisme et l' transactions
    Pour les gens qui font d' l'argent intelligemment.
    Quant aux mineurs qui agressent les gens dans la rue méchamment,
    Un conseil joue pas l' malin avant qu'ce soit trop tard, qu' tu fasse de la taule,
    Tombe dans la fume l'alcool va à l'école déconne pas
    Car c'est ta mère qu'en souffrira, tes p'tits frères qu' t'influencera l'état qui en rira.
    Ecoutes moi fais pas la tête de mule ou conneries sur conneries t'accumules
    Pendant qu' tu t'la raconte devant tes potes c'est l'système qui t'encule.
    C'est ridicule. Combien on commencé comme toi
    Et aujourd'hui plus âgés qu' toi, combien regrettent la chance que t'as
    Génération sacrifiée j'explique pourquoi c'est comme ça, pourquoi on est comme ça
    Qu'est-ce qui nous pousse à faire ça.
    J'vois qu'ils parlent de plus en plus de délinquance à la télé,
    Laisse-moi m'en mêler j' vais aux débats d' tous ces enculés.
    Politicards de merde démagogues. Rohff refuse le dialogue.
    Ils nous prennent pour des mongols, veulent qu'on consulte des psychologues.
    Ils s' fouttent de not' gueule, nous endorment avec les grands mots français.
    J'ouvre ma gueule, hardcore révolté au sourcils froncés.
    J'récite la vie d'tous les jours, ça s' passe au bat des tours,
    Des citées HLM au ghettos et ces alentours.
    Hardcore l'décors qui m'entourent.
    J't'en prie viens faire un tour, tu sais très bien où ça s'trouve, donc ne fais pas d'détours.
    Approche de la délinquance, des mauvais garçons, la prudence.
    Fais face aux conséquences d'ton institution,
    D'ton intelligence, et d'tes circonstances chrétiennes.
    Etat d'urgence chaotique. Pour les familles d'Afrique entourée que d'racistes et d'flics.
    En majeur partie, y'a qu'des ceessra, répartis dans la police, justice en tant qu'magistrats.
    Complices de l'état, et du programme qui nous est imposé, croyant apprivoisé,
    Dans la prison ceux qui veulent s'opposer.
    Mais rien à foutre pour les cas sociaux qui sortent du placard,
    C'est la banqueroute donc on r'vient au point d'départ, sur la même route.
    Vu qu'rien n'a changé, et qu'sans argent impossible de t'ranger.
    En France, même avec des papiers t'es qu'un étranger.
    Sachant qu'ils volent notre oseille, c'qui fait d'leur vie une merveille,
    Sombre au sommeil dans la misère jusqu'à c'que la mort les réveille, la veille d'la fin du monde
    L'amour m'a rayé d'son parcours t'es aller en cours
    C'est rien les risques afin d'trouver une porte de secours
    Ici personne cri au secours c'est chacun pour soi
    Où qu'on soit, s'en sortir sans compter sur qui que ce soit
    Tous dans l'même cas famille nombreuse cette galère
    Déconcerté par une enfance laborieuse c'est l'échec scolaire.
    Maintenant c'est la rue qui t'attends au tournant,
    C'est pas d'ta faute ni celle de tes parents c'est celle du gouvernement
    Qui fait payer les fiscs les impôts à nos parents à plein pot qui eux travail sans repos.
    Sachant qu'ils ont des gosses à nourrir, leur scolarité à suivre,
    Le loyer, l'électricité à payer pour survivre, avec quoi, une misère, comparé à vos salaires.
    Bandes d'enculés d'vos mères, à cause de vous on fait pleurer nos mères.
    Comment veux-tu qu'il règne une bonne atmosphère de famille,
    Qui ai d'l'affection, du bonheur, comme chez vous les che-ri ?
    Avec une telle situation, y'a d'quoi péter les plombs sous la pression.
    Vous sacrifiez nos génération.
    Les jeunes du ghettos soufrent d'une douleur atroce,
    Qui nous vient du fond du coeur, c'qui nous rend plus féroce.
    Quand le cont'nu de nos coeur renforce nos conceptions d'la vie,
    Les mauvaises péripéties, nous endurons endurcis, noircis, renfermés.
    Notre état d'esprit de rage provoque l'orage qui lui fait couler les larmes comme la pluie.
    Aujourd'hui, le sang coule autant qu'hier, parc'que l'système pose le même problème qu'hier,
    Cause des pulsions meurtrières.
    Les jeunes s'affrontent malgré qu'c'est l'même combat,
    Deux trains qui s'rencontre à 100 à l'heure ça fait des dégâts,
    Du carnage, pour le pas nous dressons en âge.
    Et quand on s'entre-tue c'est pour leur victoire qu'on s'engage.
    Dans ma rue, y'a des mec qui biz, des p'tits qui jouent au foot,
    Quand au toxicos qui shit, j'leur fait pas la bise, mais j'les shoot.
    Parc'que tu vois, moi la came ça m'dégoute, écoute, si toi tu la r'fourgue,
    C'est ton problème, chacun sa route.
    En c'qui m'concerne j'ai assez d'poisse pour qu'j'en rajoute,
    Et j'ajoute, que j'ai foi en Dieu, l'enfer je redoute, j'ai des principes.
    J'suis pas d'ces types qui s'affirment comme disciples du Cheytane, participent au triomphe de Halam.
    J'anticipe, ces 6-7 façon de marcher de travers, manière d'la r'mettre à l'endroit, car i'm'la fout à l'envers.
    Et il s'avère qu'à tout les coups c'est nous qui payeront les risques,
    Dans ces lieux spéciaux construits pour les cas sociaux,
    T'as compris, la zonpri, afin d'nous priver d'notre liberté.
    On fait le nécessaire pour vivre et on survit dans la pauvreté.
    Mon crew préfère mourir debout que vivre à g'noux.
    Et ils nous appellent voyoux parc'qu'on
    déjoue les plans qu'ils projettent sur nous.
    En gros j'sais c'qu'est le mal et le bien
    et j'ai vu que nous faire du mal leur faisait du bien.
    Ils nous ont tout donné pour nous détruire, anéantir,
    Et à partir de leurs projets ils comptent tout reconstruire.
    Ils s'tapent des délires sur not' dos, mènent des expériences,
    Prennent pas conscience qu'ils nuisent gravement à notre existence.
    Quand j'pense qu'à Vitry à seize ans ça braque des banques,
    C'qui montre à quel point c'est l'argent qui manque.
    J'crois qu'ils s'rendent pas compte qu'ils mettent de l'essence dans l'feu,
    Même les p'tits d'la citée tentent de tricher dans leur jeu.
    En bas d'la pente, on essaie tous d'grimper comme on peut,
    Afin d'répondre à nos attente puisqu'on n'peut compter sur eux.
    Influencé par l'banditisme jeunesse sacrifiée
    répondez que deviendront les p'tits d'mon quartier
    Puisque l'problème c'est l'argent, et sans argent c'est malheureux,
    C'est vrai qu'il pourrit les gens, mais il nous permet d'être plus heureux.
    Car assoiffé par un bonheur dont on rêve tant, dont on souhaite tant,
    Paix autant suffisamment pour être contents.
    Depuis qu'le temps, a pour meilleur amie la réussite,
    On a trop longtemps attendu donc on procède à l'illicite.
    On s'incites'entraîne puisqu'on traîne ensemble
    Vu qu'nos situations s'ressemblent il est normal qu'on s'assemble
    Ensembles, on fait des choses qu'on aurait jamais voulu faire
    Et quand ça marche mon frère, c'est sûr qu't'ira l'refaire
    C'est plus fort que toi sans ça tu n'es rien plus d' moyen
    T'as froid, t'as faim tu d'viens un galérien qui voit les gens passer,
    Les belles voitures passer, et là tu t'sens dépassé.
    Quand tu sens l'temps passer, en silence, tu pète les plombs,
    Tu perds la raison, très vite t'en trouve une autre celle de la tentation pour l'évasion.
    Tragique destin, quand tu as pour option la rue
    À l'école tu n'comprends rien parc'qu'au fond tu suis plus
    Donc t'abandonne, et laisse ça pour tes petits frères
    En espérant que tes petites frères vont faire c'que tu n'as pu faire
    V'la qu'tu tombe dans l'alcool spliff c'qui n'arrange pas les choses
    T'es toi fatigué impulsif,qui revendique une vie en rose
    Rabza, renoi c'est vrai qu'ce mode de vie est insensé,
    Mais une fois compris c'qu'on prône, c'est soit nous enfoncer
    Si tu veux pas comprendre, c'est qu't'es un peu défoncé
    Une fois j'ai réalisé enfin dans quel fossé tu t'es lancé
    J'crois pas qu'c'est le destin qui veut qu'tu cours à ta perte
    Mais le système qui fait de sorte à c'que tu t'jette dans la merde
    Puis tu refuse de t'soumettre, et ça ils l'acceptent pas
    T'es pas chez toi, donc ils envoient leur fils avec toi
    La police tourne jours et nuits te voit galèrer
    Comme tu joues les caïds dans la rue on t'a déjà repéré
    Pour un p'tit bout de drogue douce, tu pourrais finir au poste
    Juste pour t'casser les couilles, poussé à bout tu riposte
    Et là t'as perdu, six millions d'façons d'nettoyer les rues
    - La France aux français- les immigrés n'en ont jamais voulu
    Dans ma rue, on a des babtou qu'ont perdu la boule
    Ils s'en battent les yeukou, parc'que leur propre bled les refoule
    J'parle pas d'ces bouffons qui ont tout qui s'laisse engrainer
    Mais ceux qui n'ont rien comme nous, ont la rue pour destinée
    C'est triste, ce vice finit par nous avoir
    Plus tu persiste plus t'accentue la sentence du pouvoir
    Que j'sois responsable de toutes nos contraintes,
    Ils portent atteinte à nos vies laisse pas d'henpreinte q'un
    homicide, et bien réfléchit.
    Je sens la crainte en observant de loin les gamins,
    Quand j'repense à hier en voyant aujourd'hui j'imagine demain.
    Sur le terrain, il' voudront nous abattre comme du bétail,
    On f'ra la guerre dans nos quartiers, transformés en champs d'batailles.
    Vu qu'pour un rien, ils déconne le P38 pour braquer, par moi j'ai un,
    C'est pas à un alcoolique qui faut refiler un tar-pé.
    Une forte pensé aux autres tués d'la mains d'la police,
    Protégée par la loi écrite sûrement par la main d'un raciste.
    Pour tous mes frères incarcéré au microphone j'insiste,
    J'suis pas venu là en tant qu'humaniste, mais en tant qu'soldat qui résiste.
    Même si on en a marre qu'ils ont tourné nos vies en cauchemars
    Nous perdont pas espoirs, nous resterons débrouillards.
    J'pense qu'à l'avenir, faudra penser à construire d'autres prisons,
    Parc'que l'béton voit grandir sur lui des nouvelles générations.
    Ouais j'te parle des marmots qui jouent au foot à la citée, hein !
    Pour l'instant ils sont inconscients, mais bientôt ils s'ront conscient qu'sans argent tu n'es rien
    Et ils f'ront tout pour en avoir comme
    nous ils vont s'démerder
    Hein, j'vais pas t'faire un dessin
    Et ils auront ces idées aux grands d'quartiers
    Et avec fierté ils en parleont comme beaucoup aujourd'hui.
    Tu vois, pourtant au départ on était tous des bébés innocents

     





     
     


     

    2 victimes / 1 coupable

    21/04/2006 10:06

    2 victimes / 1 coupable



    J'habite dans un duplex à Manhattan au coin de la 63ème
    Jeune cadre diplômé, mes bureaux sont dans un gratte ciel,
    Ce matin de très bonne humeur je me sens,
    Nous sommes au mois de septembre, le 11 il me semble
    En quittant la maison je laisse ma vie derrière moi,
    Sans même le savoir j'embrasse ma fille pour la dernière fois,
    Comme toujours je dis bonjour à la femme de ménage
    En ouvrant mes bureaux du 152ème étage
    Je suis le BOSS celui qui parle au bout de la table,
    J'en suis tout fier, bref il est 8h00 et bientôt des poussières...

    J'ai entendu un bruit impossible à décrire,
    En une seconde, une secousse, des cris, des appels au secours,
    De la fumée dans les yeux et dans le bide,
    Triste choix, brûler dans le feu ou se jeter dans le vide,
    Asphyxier, j'ai posé mes yeux dans le ciel,
    Puis j'ai opté pour un vol plané du 152ème...

    "L'apocalypse en dimension réelle..
    Il y aura l'avant et l'après 11 septembre 2001,
    Avec des différences entre les terroristes et ceux qui les protégent
    En ce moment on entend au-dessus de Kaboul, les bombardiers B52 américains,
    Ce sont surtout les enfants qui ont besoin de soins...
    Les habitations ont été toutes détruites et les habitants survivent dans ces amas de ruines..."

    Je viens du pays des cagoules, là où les obus éclaboussent
    J'habite Kaboul et j'ai 12 ans, appelez-moi Mouss,
    Les familles sont parties, les soldats sont parterre
    Le centre ville est en ruine, même l'école s'est faite bombarder
    J'ai demandé à Dieu de m'épauler, ce que vous voyez à la télé
    Moi je l'ai vu en ouvrant mes volets
    Comme tous les jours, j'irai déblayer les ruines,
    Comme chaque soir, les échanges de tirs vont éclairer mes nuits
    J'ai 6 frères et soeurs, j'ai peur que la mort nous sépare,
    C'est difficile, alors je prie pour que les missiles nous épargnent
    Je rêve de l'université, d'un job à mi-temps,
    Ici les gosses précoces deviennent adultes à 8 ans,
    Victimes d'une guerre dont j'ignore les causes,
    Des fois je fais du vélo, mais je slalome entre les corps
    Mon père pense que le pays a tout à perdre
    Espérant comme chacun que la guerre nous foute la paix

    "La maison blanche, le président Bush n'y était pas
    Notamment pour évoquer les possibles représailles des Etats-Unis, c'est ce que tout le monde attend maintenant
    Le président américain a juré dès hier soir de venger
    les milliers de victimes de ces terribles attentats, on écoute Georges Bush:
    Notre armée partout dans le monde est en état d'alerte maximale"

    Je m'appelle Georges, je réside à la maison blanche
    J'ai fait la guerre sans motif, de temps en temps ma raison flanche,
    Je suis dans le pétrin, j'ai l'ONU sur les épaules
    Je me regarde en face dans la glace, même si je tue pour du pétrole
    En vérité j'ai la haine, je veux la tête à Ben Laden
    Je suis fier, je mens quand je dis que j'aime la paix,
    Dans les livres d'histoire, j'aurai laissé mon nom,
    Je suis le président Cow-boy je déclare la guerre plus vite que mon ombre
    Je fais croire à mon peuple que les barbus veulent frapper l'Amérique
    Pour être sûr de taper John Kerry,
    Je suis le shérif du monde, le chef, le justicier, le commissaire
    J'ai un caniche qui s'appelle Tony Blair
    Je tue des condamnés par injection à la piquouse
    Partout où je passe on me déroule un tapis rouge
    Je mérite le prix Nobel des belles promesses,
    Je suis en tort mais je m'endors sans problème


    Commentaire de ztererey (24/04/2006 09:20) :

    salle fou tu as tou ecri


    Commentaire de alex (25/04/2006 11:51) :

    t malade j'ai fait un dcopier coller

    http://aragorn97.vip-blog.com



     
     


     

    de mauvaise augure

    21/04/2006 09:09

    de mauvaise augure



    Les négros veulent prendre ma place, ma tek, mes rimes au plasma ;
    mec on est àl quoi wesh arrête de m'check.
    Le choc débute et y'aura pas qu'moi, mac les putes à chaque beat.
    J'déboule et puis ça chuchote comme au parloir
    92 pour le fief, i pour injection
    Ma génération, shit, violence et sexe.
    Les lois, les droits, j'me les donne, pour m'aider, j'demande à
    sonne-per B20BA/02R.
    À part aux frères qui shootent les harkis, veulent avancer, squattent
    le parking, s'méfient des s'ringues vides
    Ç's'ra la tabaski si tu m'invites j'repars jamais les mains vides,
    official depuis les premiers Starsky.

    J'suis différent, 1er qu'en sport et en chant,
    délinquant, on rentre à l'heure où les oiseaux chantent
    Pas méchant mais nocif, franchis pas nos sites, évite un génocide, on
    rate jamais nos cibles
    Mon arrivée, violemment annoncée
    Du zoo, de la zone arrive un poison
    T'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure;
    j'm'endors avec ces putains d'oiseaux.

    J'te raconte que c'que je connais, ça va du bled à ma queue,
    t'étonnes pas si c'est la même si c'est la merde, avec un peu ou
    beaucoup d'pesos.
    La même chose, loin d'être parfait.
    Ne jamais cracher dans mon mafé,
    fais c'que tu sais faire,
    fermer ta gueule, parler dans mon dos, essayer d'prendre les commandes
    en suçant mon commando.
    Usé par les mauvaises langues mais rusé j'use de la risée pour
    t'arroser si tu veux juger bouge.
    J'suis l'MC scolarisé, change mon instruction en polar et tu savais
    qu'j'arrivais depuis qu'tu suçais l'pouce.
    Bon écoute, j'avoue si j'pouvais tout r'faire, j'niquerais les
    girophares, Yaye j'essuierais tes joues.
    J'porte le fer, j'change de flow, j'change de putes, j'change de puces,
    j'change de conso, donc change de but,
    mets pas ton string dans ma sauce, putain on mange pas l'même riz,
    essuie le sang l'urine et descend du ring.

    J'suis différent, 1er qu'en sport et en chant,
    délinquant, on rentre à l'heure où les oiseaux chantent
    Pas méchant mais nocif, franchis pas nos sites, évite un génocide, on
    rate jamais nos cibles
    Mon arrivée, violemment annoncée
    Du zoo, de la zone arrive un poison
    T'inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure;
    j'm'endors avec ces putains d'oiseaux. (2x)





     
     


     

    Garde le pêche

    21/04/2006 09:07

    Garde le pêche



    Les Mc sont fauchés
    Prisonniers dans leur rôle
    Négro cherche pas à savoir
    Combien j' pèse en euros
    Personne je ne vénère
    Le bedo calme mes nerfs
    Les rappeurs ont l' cul gercé depuis que j'exerce
    Et on a percé
    Tout seul
    Moi et mes partenaires
    Le rap français a trouvé sont flow par-terre
    Nos chicos rayent le parquet
    Otage rançon hélicoptère
    J'ai du calcaire dans les artères
    Un coeur de pierre
    Tu peux pas stopper la musique
    C'est elle qui m'a
    Ecartée de l'illicite
    92'i-roshima
    J'suis un sérum de vérité
    Les menteurs m'empoissonnent
    J'suis armé alcoolisé
    J'm' arrache au Colisée homme
    Fusil à pompe baïonnette
    Viens dans mes pompes malhonnêtes
    L'Etat c'est Geppeto
    J'suis l' ghetto marionnette
    La street mon baromètre
    T'es KO t'es mort mec
    Essayes pas de clasher
    Tu n' vas pas t'en remettre

    Tu veux frimer tu veux teste
    Garde la pêche
    Depuis le crime paie zéro défait
    Garde la pêche
    Tu veux que j' vienne rapper gratos
    Garde la pêche
    Ici c'est Los Ralhamos
    Garde la pêche

    Le destin fait la loi
    Sélection naturelle
    Ma mère c'est mon père
    J'suis number one pour elle
    L'argent le pouvoir
    C'est le nerf de la guerre
    J'vais la faire t'as gagné
    Pour la chair de ma chair
    Je n' veux pas qu'on m'enterre
    Au Père Lachaise
    Doré est le trône
    Electrique est la chaise
    Gorée c'est ma terre
    L'égalité c'est ma lutte
    Ce combat contre moi même
    Je perds c'est ma chute
    Si t'es sérieuse t'es ma meuf
    Sinon t'es ma pute
    Périlleuse est la street
    J'ai un gun dans mon fut'
    J'ai crié mon avis
    Maquillé mes pratiques
    Aquatique sont les Mc
    Paris n'est pas si magique

    T'es sur écoute tu veux mon phone
    Garde la pêche
    Tu veux baiser sans sucer boufonne
    Garde la pêche
    Au lieu d' la vendre tu la sniff
    Garde la pêche
    Tu voudrais que j'taff pour le SMIC
    Garde la pêche
    Sans diplome sais dire que wesh wesh
    Garde la pêche
    T'as pas d' mandat t'est au hèbs
    Garde la pêche
    Tu veux monter sur le ring
    Garde la pêche
    Tu veux faire un featuring
    Garde la pêche

    J'voyage en 1ere
    Mes disques d'or dans la soute
    Le rap français le hip hop
    J'en ai rien à foutre
    J'suis meilleur que Molière
    Tatoué sans musselière
    J' prône mon beaf
    M'arracher
    changer d' fuseau horaire
    J'ai commencé au départ
    je ne valais rien
    Si tu nous veux tu nous payes
    On s'en bat les reins
    T'as vu tu verra mon blaze dans une garde à vue
    Retenue détenue rien n' se passe comme prévu
    J'fais des tubes pépères
    J'suis tellement coté p'tite pute
    Que tu veux teste B2O pour te faire de la pub
    Quand ça tire tu cavales
    Avale quand j'éjacule
    Il serait mieux pour tout monde
    Que mes troupes se reculent




     
     

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